La semaine dernière, j’ai représenté Richard Ferrand au sommet des présidents de Parlement du G20 à Rome, en tant que Vice-Présidente de l’Assemblée nationale.
Au cours des débats, j’ai notamment défendu le projet européen de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Nul ne peut comprendre que l’on importe des produits carbonés alors que l’on demande à nos agriculteurs et industriels de s’engager dans la transition écologique. J’ai tenu à rappeler ma recommandation faite au gouvernement français de faire de l’adoption de ce mécanisme une des priorités de la présidence française de l’Union européenne du premier semestre 2022, dans le rapport que j’ai remis au premier ministre en ce sens.
Plus généralement, j’ai soutenu l’introduction systématique des clauses miroirs, dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales, dans l’ensemble des accords commerciaux de l’Union européenne. Celles-ci garantiront que les importations européennes ne contreviennent pas aux obligations écologiques et sanitaires, et interdiront donc la déforestation importée, l’importation de biodiversité dégradée ou de produits allant à l’encontre de nos règles de sécurité alimentaire.
J’ai enfin tenu à souligner que ces clauses seraient inopérantes sans les appellations d’origine protégée. Le consommateur a le droit de connaître où a été produit et assemblé ce qu’il consomme ; dans quelles conditions, dans quel lieu. Garantie de qualité, ces informations nourrissent sa vigilance. Une nouvelle stratégie de promotion des AOP doit être présentée par la Commission européenne, j’ai proposé au Gouvernement d’en faire une priorité de la prochaine présidence française de l’Union européenne.
L’agence de presse Agricolae est revenue sur mes deux interventions.
Pour les italophones ▶️ https://www.agricolae.eu/sicurezza-alimentare-p20-laetitia-saint-paul-francia-concentrare-sforzi-su-diffusione-e-protezione-denominazioni-dorigine/