Hier après-midi, après une semaine de débats (près de 77 heures !), nous avons adopté en première lecture le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable.

Ce projet de loi est une excellente nouvelle pour nos agriculteurs. Élaboré suite aux conclusions des États Généraux de l’Alimentation de 2017, qui étaient un engagement de campagne du président de la République, il s’agit d’une réforme co-construite avec les agriculteurs, les acteurs économiques et les organisations professionnelles.

Au cœur de ce texte, un objectif : permettre la juste rémunération des agriculteurs. Désormais, ce seront eux qui proposeront un prix pour leurs produits aux distributeurs. C’est un retour au bon sens, avec un prix réel qui sera fixé en fonction des contraintes et des coûts de production. Concrètement, l’objectif de cette réforme est de soutenir nos agriculteurs, et ainsi leur garantir de pouvoir vivre de leur travail en rendant toute son âme au travail agricole.

Mais ce projet de loi touche aussi à la question du bien-être animal, qui est devenue une exigence sociétale. Aussi, nous avons acté la sortie de l’élevage des poules pondeuses en cages, nous avons inscrit dans la loi le renforcement des sanctions en cas de maltraitance dans les abattoirs et nous avons autorisé l’expérimentation de la vidéo-surveillance sur la base du volontariat dans ces mêmes abattoirs.

Concrètement, ce texte va permettre un nouveau système de construction des prix, avec l’objectif de permettre à nos agriculteurs de vivre de leur métier tout en respectant les attentes des consommateurs en matière de qualité de leur alimentation.

Au cours des débats, je suis intervenue à deux reprises, afin de mettre en valeur les avancées de ce texte pour nos agriculteurs, tout en mettant en perspective leur situation actuelle.

 

 

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