Le 9 mars dernier, lendemain de la journée internationale des droits des femmes, j’ai présidé la séance des questions au gouvernement de l’Assemblée nationale (voir extrait vidéo ci-dessous), en remplacement de Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale. Cette séance, cœur de notre action de contrôle de l’action gouvernementale, a également été marquée par l’hommage que j’ai rendu à Paulette Guinchard, ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, première femme à avoir présidé cette séance en 2005.

La féminisation de la politique, bien qu’encore incomplète, a connu un bond en 2017. Depuis 1944 et le droit de vote des femmes, un long chemin a été parcouru. Jusqu’en 1997, moins de 10% des députés étaient des femmes. Les différentes lois sur la parité ont permis d’atteindre 18% en 2007, puis 27% en 2012. Aujourd’hui, nous sommes désormais 39% de femmes députées – et le groupe de la majorité présidentielle est quasi paritaire ! Ce bond a été réalisable grâce un changement de pratique profond de la part de La République En Marche : arrêter d’investir des femmes pour simplement éviter les sanctions financières, proposer à des femmes de se présenter dans des circonscriptions qu’elles peuvent gagner, et ainsi se nourrir, enfin, de 100 % des talents. Pour autant, rien n’est gagné, rien n’est garanti.

Depuis 2017, la lutte contre les inégalités a été l’une des pierres angulaires de notre action. Les annonces de janvier sur les pensions alimentaires, l’individualisation du taux d’impôt à la source et le grenelle des violences conjugales en sont des exemples. Nous restons mobilisés sur ces questions ; en ce sens, j’espère que nous voterons bientôt la proposition de loi sur l’émancipation économique des femmes, pour permettre à chacune de pouvoir se saisir, pleinement, de sa vie professionnelle, et agir, je l’espère, sur le temps partiel subi.

Certains pays restent encore bien en retard sur la représentation des femmes en politique, comme le souligne le rapport de l’Union interparlementaire paru au début du mois (https://www.ipu.org/fr/actualites/femmes-parlement-2020). Le Japon, notamment, compte moins de 10% de femmes parmi ses parlementaires. En tant que vice-présidente de l’Assemblée nationale et Présidente de la délégation chargée des activités internationales, j’ai répondu positivement à la demande de la chaine de télévision publique NHK afin de participer à un reportage sur les femmes politiques et l’organisation personnel que cela implique. Les échanges que nous avons eu à Saumur et à Turquant m’ont permis, comme je tiens à le faire depuis 2017, de faire rayonner notre territoire et nos viticulteurs.

Vous pouvez en retrouver un extrait ci-dessous.

 

 

NHK : reportage sur la place des femmes en politique.

NHK : deuxième reportage

Hommage à Paulette Guinchard, ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, première femme à avoir présidé cette séance en 2005.