Nous l’avions dit, nous l’avons fait ! Cette semaine, l’Assemblée nationale a voté en première lecture le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. L’ambition de ce texte est « l’émancipation sociale par le travail et l’acquisition de compétences, car ces compétences sont les meilleurs protections contre le chômage, et permettront à chacun de choisir sa vie professionnelle.

Ce projet de loi transcrit plusieurs de nos engagements de campagne, et est le résultat d’une concertation avec tous les acteurs menée par la ministre du Travail depuis des mois.

Concrètement, nous avons transformé trois grands pans de notre système :

  • le fonctionnement de la formation professionnelle, en la rendant plus efficace et plus juste. Chaque salarié et demandeur d’emploi pourra utiliser librement ses droits. Le crédit personnel de formation ne sera lui, plus comptabilisé en heures mais en euros. Chacun aura également la possibilité de rencontrer un conseil en évolution professionnelle, de manière gratuite.
  • l’apprentissage, en le rendant plus attractif. Chaque jeune pourra se former en apprentissage jusqu’à 30 ans, et adapter la durée de sa formation à son expérience initiale. Chaque apprenti bénéficiera également d’une aide de 500€ pour passer son permis de conduire, pour permettre à tous d’êtres mobiles.
  • l’assurance chômage, en y donnant accès à plus de nos concitoyens. Les démissionnaires ayant un projet professionnel auront les mêmes droits au chômage que les autres demandeurs d’emploi. Les indépendants auront également droit à une indemnisation en cas de liquidation judiciaire.

Sur d’autres volets, nous avons voté des dispositions concernant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, en demandant plus de transparence aux entreprises et en instituant la nécessité d’une enveloppe de rattrapage salariale, ainsi que sur l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Je suis intervenue sur l’article 2 du projet de loi, qui porte sur la réforme du compte engagement citoyen, afin de rendre hommage à l’engagement de tous les français, et notamment celui des jeunes d’Unis-Cités à Saumur que j’ai pu rencontrer il y a quelques semaines. Pour nos jeunes, la comptabilisation en euros du compte d’engagement citoyen a tout son sens. Pour eux, « MOOC » n’est pas un gros mot et l’enseignement à distance est devenu une habitude. Et nous devons le prendre en compte, le valoriser.

Vous retrouverez ci-dessous mon intervention :