Je m’appelle Maxime, je suis étudiant à Angers et j’ai grandi à Saumur, la plus grande ville de la 4e circonscription du Maine-et-Loire, celle dans laquelle Mme Saint-Paul exerce son mandat de députée.
J’habite loin de la capitale, mais pourtant tous les mardis je suis avec assiduité un épisode récurrent mais essentiel pour la démocratie : les questions d’actualité au gouvernement. En effet, tous les mardis de 15 h à 17 h environ, des députés inscrits à l’avance posent des questions au gouvernement par l’intermédiaire des ministres. Ainsi, les différents points de vue peuvent se faire entendre au cours de courts dialogues amorcés grâce aux questions formulées par les députés. Vous l’aurez compris, la politique fait partie de ma vie, et depuis déjà quelques années je nourris l’envie de servir les français pour faire entendre leur voix au sein des plus hautes institutions du pays. C’est donc pour cette raison que je souhaitais intégrer l’équipe parlementaire de Mme Saint-Paul, et c’est avec une joie incommensurable que mon entourage a accueilli la nouvelle, ne se trompant pas sur la passion qui m’habite. Mme Saint-Paul et son équipe ont fait le choix de privilégier des candidatures issues du département où Mme Saint-Paul exerce son mandat, afin de nous aider, nous les jeunes de la circonscription et des alentours, à faire l’expérience du pouvoir législatif. Au cours de ce stage, j’ai donc pu apprécier le métier de collaborateur parlementaire de l’intérieur, un métier à cent l’heure où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer et où les tâches très diverses sont sources d’une grande stimulation intellectuelle.
Ce stage a donc été le moment de comprendre toute la difficulté de la charge qui incombe aux députés, mais aussi la joie et la fierté immenses de représenter ses concitoyens dans l’enceinte qui a accueilli de grandes figures de notre République. Le moment était d’autant plus particulier que la France assure depuis le 1er janvier la présidence du Conseil de l’Union Européenne. Étant un jeune européen convaincu de la nécessité économique, culturelle et politique de l’alliance entre les nations européennes, je fus très fier d’approcher à quelques mètres Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lorsque celle-ci a été accueilli à l’Assemblée nationale pour une réunion entre les parlementaires français et le collège des commissaires européens afin de discuter des objectifs de la présidence française.
La consécration étant le moment où j’ai pu assister en vrai, dans les tribunes de l’hémicycle aux questions d’actualité au gouvernement. Quelques minutes plutôt j’ai pu assister à l’arrivée solennelle du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, dans l’hémicycle entouré par la garde républicaine. Puis depuis les tribunes de l’hémicycle j’ai découvert de mes propres yeux l’ambiance tumultueuse d’un tel exercice, j’ai pu constater la ferveur des débats mais aussi les moments de solidarités entre les élus de la République, en effet, tous sans exception aucune, ont applaudi un discours de soutien envers les députés victimes de menaces ou de violences.